Au fond des ondes marines, dans l’abîme splendide de la caverne Maternelle, je n’ai retrouvé quand je suis descendue pour la deuxième fois que merveille et ma main a longtemps caressé ce vagin d’algues et de coraux parsemé, aujourd’hui, dit-on, en péril hélas! ...
Ce soir la, entourant de mes membres en liberté ton corps prisonnier du mien, j'ai voulus ouvrir mon être à la brise de la mer. Et là-bas sur nos lits de fortune, bercés par les flots continus des eaux, nous regardions à l’infini les étoiles. Enveloppés de l’infini de la voie lactée, nous nous aimions et l’infini rentrait en nous...
Le matin, aux aurores, je repoussais la fluidité du drap qui nous recouvrait et nos corps enlacés se retrouvaient sur le sable chaud à l’orée de la mer.
Aicha brahim
Arbre de vie Arbre de Lumière