Les "deux mamelles" de Vanarsky est à la foie, peinture, sculpture et scène de théâtre. Une porte altérée qui porte la trace du temps. LA partie supérieure de cette porte ruinée a été aménage en scène de théâtre avec deux rideaux cramoisis.
On voit sur scène deux personnages … deux seins en grandeur nature, qui jaillissent comme des volcans, des seins protubérants, ces seins bougent sans cesse, ondulent, évoquent le frémissement érotique de la chair qui éveillent tous les envies de palper, d’embrasser, de téter les seins sont enduits de peinture. Sur le gauche, la carte géographique du continent latino américain, et sur le droit, celle de l’Europe, et entre les deux, s’étale le bleu de l’océan.
Autre œuvre de la même veine et qui forme triptyque avec les deux précédentes, ce ventre de parturiente, qui évoque la fécondité de la terre argentine géographiquement dépeinte. Au centre du monde se trouve Général Roca, ville natale de l’artiste, symbolisée par ce nombril qui s’offre au spectateur comme promesse de vie.
Toutes les réalisations de Vanarsky ont un aspect loufoque, merveilleux et dérisoire, qui les rattachent surtout à la tradition surréaliste. Mais il y a un élément magique en plus, surnaturel, celui du mouvement, de la vie, du souffle : les objets de Vanarsky sont dotés de la faculté de respirer, Ils se gonflent et se dégonflent, se regonflent imperceptiblement à un rythme lent et régulier.