Une sensation de bonheur d’excitation de soulagement et de satisfaction
m’envahit à chaque fois ou je regarde une goute couler d’un corps, glisser sur un corps… la goute d’eau de larme de sueur de salive et
même d’urine qui coule, qui caresse doucement son chemin pour se fondre et se fusionner dans une falque de liquide, me rappelle notre origine, mon origine mon identité
…
Ce chaos des sensations stimule notre imaginaire et à travers un désir d’ordonner et harmoniser ce chaos que nous recréons des images qui en réalité nous appartiennent, elles sont
en relation avec notre sensibilité et notre mémoire.
"Nous
portons en nous cette mer recommencée(...) Parce qu’aussi dans nos corps, notre sang est salé comme les larmes et la mer, d’où nous venons. Immémoriale et plus jamais habitable, immensité à notre
image, intime et étrangère." 1.
Mon passage virtuel chez Imed a réanimé mon moi profond, mon moi le plus réel le plus vraie …
Merci Imed pour ta sensibilité artistique … à travers tes photos j’ai pu comprendre pourquoi j’aime trop cette peinture de Picasso.
1: Eliane Chiron : Mémoire, interdites, espaces inhabitables, ATEP. p.417.
* Photographies de Imed